Un quart de siècle, le temps de la maturité ?

by - dimanche, octobre 06, 2013

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franchement, je suis heureuse d'avoir fait des articles aussi longs. cela m'a fait plaisir d'ailleurs. avant j'avais une fâcheuse tendance à faire court, couper très court la discussion avec vous. alors j'espère qu'un peu de longueur vous fait du bien. mais ceci n'était pas le propos de mon article d'aujourd'hui. 

nous sommes le six octobre, j'ai vingt-cinq ans. cela peut faire envier certain(e)s lecteur(trices), un quart de siècle, j'aurais aimé savoir comment se sentait l'arrière grand-mère qui a eu la force d'aller jusqu'au quatrième quart. parce que quand je vois le monde, j'aurai plutôt tendance à vouloir partir. avant le monde avait l'air tellement mieux, mais est-ce vraiment le cas ? depuis une semaine, je me questionne beaucoup et les cours de la semaine n'ont pas aidé. dites papa, maman est-ce normal de me sentir comme ça, si vivante et si morte ? à ma connaissance, je suis en pleine forme et j'aime être occupée comme avant. d'évoluer et de clôturer cette partie longue de ma vie. tellement longue que j'en pleurerais presque.
donc je suis passé par tout : le grand pessimisme qui me hante depuis des décennies à l'utopie que tout s'arrangera. et là mes démons anciens sont revenus. la peur de revivre tout ça, comme quoi je pense que je resterais marqué telle une marque au fer chaud, ces moments qui me rappelleront cette souffrance. le plus effrayant est que je sens que cette vie que je désirais stagne. et j'aspire sans doute à cette chose que je ne peux atteindre mais le plus compliqué est de savoir ce que je cherche ou serait-ce mieux quand j'aurai trouvé l'introuvable ? je dirais même que je ne sais pas ce que je veux néanmoins je peux vous dire ce que je ne veux pas (et vous énumérer la liste serait un travail extrêmement fastidieux). tout ça reste très compliqué. il ne suffit pas de mettre des mots sur tout comme mon père sait très bien le faire, il a cette capacité à analyser toutes les situations, j'aimerais savoir le faire. j'ai essayé pourtant. en revanche, je peux presque dénicher l'hypocrisie et analyser les personnes. ma capacité serait la grande compétence à l'oubli, j'oublie tout sauf certains détails qui resteront jusqu'à la vengeance finale.

donc je suis un peu déprimée comme chaque six octobre. je veux rester à vingt-quatre. c'était bien. maintenant adieu les avantages jeunes. adieu tout. dois-je commencer la crème anti-ride ? c'était bien jusqu'à hier. je vais hiberner jusqu'à lundi matin. 

et je vous embrasse.

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