25 ans et demi, le pur bonheur
pendant longtemps je considérais mes vingt-deux ans comme la meilleure année et les seize comme la pire. à vingt-deux, j'ai quitté ma famille pour venir habiter ici. cela ne s'est pas hyper passé, des crises and co mais j'avais besoin d'espace. notion toute approximative car nous habitons dans un studio. j'ai quitté la chienne, ma chambre, le jardin,... et c'était je pense la bonne décision. j'ai réussi à l'université, personne n'y croyait. "tu vas te planter, tu verras", merci de croire en moi cela fait toujours plaisir. ou alors c'était de la jalousie et là je m'en fiche complètement. j'ai appris à ne pas me comparer aux autres. la fac qui m'a accepté apparait bonne pour ma discipline et moins bonne pour d'autre. elle a correspondu au projet que j'envisage dans la vie. et c'est cela le plus important, non ? et les seize ans, ce fut une période ultra compliquée entre la recherche de mon identité, la nouvelle école, le nouveau départ. j'ai très mal vécu cette période qui a duré tout de même un an. puis quand je me suis faite aux arts, cela a été les meilleures années de ma vie.
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au début, les vingt-cinq me fichaient la trouille. 1/4 de siècle c'est proche de mon espérance de vie, ça non ? c'était une étape importante pour moi. tu n'as plus d'avantages, tu n'as plus rien. je paye mon compte en banque, je peux même aller en négatif. pour les musées et transports je ne paye encore que le tarif étudiant. septembre, ça sera une grande étape : payer le double. et j'avais tellement peur de cette étape que je n'ai rien organisé. nada, je ne suis pas une pro pour organiser mon anniversaire. pourtant je voulais prendre une salle et faire une tea party, le truc ultra girly. mais faute de personne cela tomba à l'eau. de toute façon, je vis toujours mal ce passage au six octobre. j'en pleure presque. pourquoi vieillir ? mais avec les copains, c'est toujours plus simple de vieillir. mes cadeaux sont toujours des trucs hyper chouettes. je les aime les copines de classe.
mais six mois plus tard, je me rends compte à quel point avoir 1/4 de siècle c'est bien. cette année a été l'année de tous les changements. j'ai enfin décidé de me prendre en main. ce fut les années des grandes décisions, des choix importants et de la fin des remises en question. je pense savoir qui je suis enfin. existe-t-il une crise des vingt-cinq ? je ne sais pas. mais pour moi, il y en a eu une. elle s'est faite en moi, dans le calme et avec moi. alors moi c'est compliqué, je m'attaque, j'hésite tout le temps, je me torture l'esprit mais cela a été. le moi s'est mis d'accord avec le moi. tout va bien.
c'est beau les vingt-cinq ans. je les aime de plus en plus. je suis enfin en accord avec moi, mes idéaux et ma vision de la vie. j'ai presque tout (un boulot j'espère prochainement couronnera le tout).
je vis plus zen et plus sainement. j'ai fait la crise à tout. j'aspire à ce mode de vie. je respecte enfin mon corps et il me le rend bien. je suis bien, heureuse et amoureuse.
du coup je vais encore savourer les six mois des vingt-cinq qu'ils me restent. en me disant que c'était pour une fois une belle année. j'espère qu'elle ne sera pas la meilleure.
1 commentaires
Heuuu moi ca fait longtemps que je ne les ai plus :'(
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