La fin de l'électricité
1h31
de batterie sur mon macbook & une micro barre sur mon portable. Comment
peux-tu survivre ? pourtant ici, depuis 8h03 ce matin nous sommes sans
électricité et l’eau chaude a disparu. nous vivons exactement car cela a été le
cas, sauf que nous il n’y a pas eu la destruction nyc lorsque sandy a frappé ou
même au tokyo en mars 2011. apparemment un feu s’est produit juste sur notre
ligne électrique. nous voilà paralysé à la veille des partiels. Les regrets de
ne pas avoir mis les cours sur papier fusent. à 15h le problème devait être
résolu, après une longue sieste parce que finalement nous n’avons plus rien à
faire, j’ai pu me rendre compte qu’à 16h18, il n’y avait toujours pas
d’amélioration. alors j’ai commencé à écrire cette journée exceptionnelle. celle
où sans lumière je n’ai pu lire. j’aurai tellement dû recharger cette nuit mes
appareils électriques. le réseau a même disparu. apprendre à vivre dans le
temps. apprendre à ne rien faire. attendre que la situation soit réparée. et
passer son temps dehors sans se parler. c’est ce qui m’a le plus choqué
d’ailleurs, on a pu voir des solidarités partout dans le monde, ici rien, on se
croise juste au même endroit. on suit les mêmes parcours. Et nous râlons tous
en voyant les intérieurs allumés à paris. notre ville est dans le nord le plus
profond, comme morte en samedi d’hiver. il fera bientôt nuit. que manger quand
on sait que la nourriture est bonne acheter dans nos restaurants et que
nous-même nous ne pouvons plus chauffer ? ce n’est pas ce qui me tracasse
le plus. j’apprends à vivre sur un autre rythme. le temps n’est plus le même.
je transforme mes occupations et je me concentre sur moi, comme si je faisais
une psychanalyse de moi-même. cette situation n’est rien comparée aux autres
que j’ai cité plus haut. il faut juste apprivoiser notre temps, réapprendre la
vie sous un autre angle. alors si le courant resaute à une autre période, je
serai prête à le vaincre, même si nous n’avons qu’une petite lampe torche.
en
tout les cas, c’était une chouette journée de fête où je n’ai jamais pu aller
voir mes mails et où internet a été très loin de mes occupations. et l'on se rend compte que l'électricité règle notre vie. et c'est le mal.
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