Les vacances pour les faibles
les vacances sont pour les faibles, c'est ce que j'ai appris largement à mes dépens en me laissant dans la recherche, celle qui ne paye plus, celle où jamais je n'aurai un boulot. le cnrs ne recrute plus m'a-t-on l'année dernière. mais j'aime ça. à côté de mon joli mémoire sur bruxelles, j'ai des partiels, des dossiers, des devoirs, des compte-rendus,... à rendre pour la rentrée. avec des sujets farfelus comme : " pensez-vous qu'il faille encore programmer ?", là je réfléchis encore les arguments pour et contre. c'est bien beau tout ça mais... oui et non.
et là je dois étudier le droit de l'urbanisme, la connerie puisque tout peut se détourner. non mais regarde j'ai du logement, quoi je suis trop haut ? ce n'est pas grave. c'est un casse-tête. j'ai toujours détesté ce cours. parce que je ne capte pas tout et que ça m'énerve et ensuite on te dit clairement où tu pourras le détourner. cette année c'était fait de façon plus subtile je te l'accorde.
donc je bosse sur mon petit bureau, trop chou. oui je l'ai eu. on a rangé tout et je me suis trouvé une place sur la petite table. c'est marrant car le rondoudou l'a aussi apprivoisé le soir. maintenant j'attends d'aller en acheter un plus grand mais quand t'as pas de voiture, tu peux difficilement rentrer avec des cartons certes compacts d'ikea mais encombrants dans le métro.
sur ce, je fais de bonnes grasses matinées et je bois beaucoup de thé.
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